Chers 'journalistes'
Quelques réflexions pour nos amis de la presse.
Les otages n'ont pas été “exécutés”, ils ont été “assassinés”. On exécute des criminels condamnés, mais on assassine des hommes et femmes.
Ce n'est pas parce qu'une personne fait des déclarations non consensuelles qu'elle commet un “dérapage”. Médiocre métaphore qui induit l'idée qu'il y a une ligne de pensée à suivre. Des propos outranciers ne sont pas non plus un “dérapage”, mais… des propos outranciers.
Le souci de ne pas faire de répétitions dans une phrase est respectable mais n'excuse pas vos abus de “place Beauvau” et autres “Matignon”. Parisianisme et confiture culturelle.
Votre “papier” n'est pas une “exclu” quand l'information provient de Twitter. Non, non.
Pourquoi nommer “NKM” ou “DSK” mais pas “JFC”, “SLF” ou “JH” ? Il faut avoir un K ou un X dans son nom pour devenir un acronyme ?
Ce ne sont pas des “nouvelles technologies” si ces technologies datent de plus de cinquante ans.
Le terme “islamophobie” ne signifie pas “racisme anti-musulman”. Double erreur. Peur ≠ racisme, race ≠ religion.
Il n'y a que Paris qui a des arrondissements ?
On ne peut pas “traiter quelqu'un d'arabe”, car “arabe” n'est pas une insulte, pas plus que “français” ou “africain”.
Mais sinon à part ça, oui, continuez à pleurnicher que la presse se meurt et que plus personne ne vous écoute entre deux publicités.
J'allais terminer par “amicalement” mais je vais plutôt utiliser “connards”. Ben quoi, puisqu'on peut changer les mots comme on veut…